Ils sont un peu plus de 86.360 candidats au Baccalauréat session de mai 2017, à attendre les résultats qui de toute évidence seront publiés ce lundi, à l'issue de la délibération générale.
Le président général du jury du baccalauréat a convié les membres des jurys des différents centres d'examens à la délibération des résultats du bac session de mai 2017, ce lundi 10 juillet.
Un mois après les épreuves qui cette année ont connu des précautions particulières dans la lutte contre la fraude, l'heure est aux résultats.
En dépit de la conjoncture économique difficile, les opérations très coûteuses de correction ainsi que de secrétariat, notamment la centralisation des résultats ont pu s'effectuer à temps, pour permettre aux candidats de disposer de leurs résultats et partir sereins en vacance, surtout que ces candidats sont dispensés des épreuves orales depuis quelques années déjà.
Avec près de 86.360 candidats, candidats libres compris, ont regardera le taux de réussite qui cette année, reflétera au plus près le niveau réel des bacheliers congolais, au regard des conditions d'examen et de publication des résultats, on ne peu plus assainies.
Ces résultats, confiait le ministre congolais de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, refléteront le travail réel fourni par les élèves.
Le baccalauréat au Congo n’a pas dépassé un taux de réussite de 50% depuis les années 70-80. Cette stagnation est expliquée par certains par l’inadéquation du système éducatif qui aurait fort besoin d’une réforme radicale.
Soupçonnés d'être les principaux instigateurs des réseaux de fraude, les établissements d'enseignement privés ont été particulièrement tenus à l’œil. Pour ces établissements, l'embellie des résultats est un label d'efficacité, générant l'affluence de potentiels élèves et de surcroît un apport financier exponentiel.
Outre les affichages dans les 197 centres d’examen et à la direction des examens et concours, comme chaque année, les résultats du BAC Congo 2017 seront mis en ligne dès leur publication officielle, grâce au partenariat entre le site du ministère de l'éducation et les opérateurs de téléphonies.
Bertrand BOUKAKA
