Malgré le danger potentiel que ces engins peuvent représenter, ce n'est que plusieurs jours après leur découverte qu’une fillette de 11 ans à signaler aux gendarmes la présence de seize (16) grenades dont huit (8) défensives enterrées dans le jardin de M. Malouata, juste à un jet de pierre de l’école primaire de Londéla-Kayes dans le département du Niari (sud).
Les gendarmes de la brigade de Londéla-Kayes sont venus constater et surtout sécuriser le périmètre dans lequel sont enfouis les seize (16) engins de guerre.
Distantes de quelques mètres et à moitié visibles dans le sol, les grenades n'en gardent pas moins leur dangerosité. Les gendarmes ont procédé au désamorçage éventuel des armes. Ensuite, la zone sera minutieusement examinée afin de s'assurer que d'autres engins ne sont pas enfouis.
Selon les premières constatations des forces de l'ordre, ces armes sont des grenades défensives quadrillées « parmi les plus dangereuses qui existent. En tout cas, elles peuvent encore être mortelles, malgré l'altération, au fil des ans, de la charge explosive.
D'après leur taille, les militaires estiment qu'elles datent de la période de la guerre civile décomposée en trois périodes : 1997-1998 et 2002 au Congo-Brazzaville.
Interrogé sur cette découverte, le propriétaire du jardin très surpris n'a pas souhaité s'exprimer.
A la connaissance des autorités locales, aucune arme de ce type n'avait jusque-là été retrouvée à Londéla-Kayes.
Germaine Mapanga
