Congo – Anthropophagie : Le groupe d'amis enlevait des passants et se gavait de leur chair

La police congolaise a mis un terme aux pratiques culinaires criminelles d'un groupe d'amis qui se livrait à une bombance de chair humaine prélevée sur des personnes enlevées au hasard puis tuées, avant de finir dans la casserole.

La disparition de personnes donne lieu ces derniers temps, à toutes les spéculations aux Congo. Parfois, des cadavres démembrés par une découpe de quasi boucherie sont découverts dans des buissons.

L'action de la police a permis de répondre à une des causes de disparitions des personnes.

Combien de portés disparus ont-ils fini sur la table de ce groupe d'amis basé au quartier Raffinerie à Pointe-Noire, mis aux arrêts, et de bien d'autres peut-être, seule l'enquête de police le dira.

Ce groupe d'amis d'origine étrangère s'était trouvée une spécialité gastronomique qui selon les premières auditions, perpétuait leurs coutumes alimentaires.

La victime était appâtée puis attirée vers la maison pour un service ou une aide, moyennant de l'argent. Une fois à l'intérieur, celle-ci était assommée par le complice qui s'y était planqué. Les convives appelés au téléphone par le mot de passe « il y a quelque chose » accouraient et se régalaient de la chair de l'infortuné, cuisinée selon qu'il leur en plaisait le menu.

Afin de ne pas éveiller de soupçons sur le voisinage, les parties non consommées, crane et os, étaient broyées puis déversées avec les viscères dans les toilettes extérieures.

Une enquête minutieuse de la police a permis, fin avril, de mettre la main sur des membres du groupe pendant un repas de viande humaine arrosé de vin de palme.

Une autre partie de leur « suffisance alimentaire » qui attendait d'être consommée, a été retrouvée bien au frais.

Retenant leur haut-le-cœur, les riverains ont immortalisé l'arrestation des malfrats par des clichés sur leurs téléphones portables.

Bertrand BOUKAKA