Un taxi s'est complètement consumé lundi après-midi à Makélé-kélé, le premier arrondissement de Brazzaville. Malgré leurs efforts, les passants et riverains n'ont pu venir à bout du sinistre.
« Maman, qu'est ce que je vais devenir », « qu'est ce que je vais aller dire », l'homme qui tournoie, en se grattant la tête est en passe de s'évanouir. C'est le « propriétaire » de la voiture. Il est le chauffeur de ce taxi en train d'être dévoré par les flammes.
La voiture roulait paisiblement au quartier Matour, quand soudain, devant l'Église protestante, la fumée s'est échappée du moteur.
Le panache de fumée a grossit si vite que le chauffeur a déporté la voiture sur le trottoir, afin d'effectuer la réparation qui s'imposait.
En ouvrant le capot, il a été accueilli par des flammes qui ont manqué de lécher son visage, au point qu'il a laissé retomber la tôle, courant de ci de là, appelant les secours.
En attendant l'hypothétique arrivée des pompiers, les passants et les riverains ont accouru avec des sceaux d'eau et du sable, pour éteindre l'incendie, mais en vain.
Le feu qui prenait à partir du moteur avait tôt fait, d'embraser tout le véhicule, rendant dangereux toute tentative de l'attaquer avec ces moyens dérisoires de par le risque d'explosion du réservoir à essence.
Des causes du sinistre, on ne sait pas grand chose. Il n'est pas exclu qu'un manque d'entretien du véhicule ou qu'une diorite coupée ait pu propager de l'essence, enflammant le moteur.
Du véhicule, il ne reste qu'une carcasse calcinée
Même si le contrôle technique des véhicules est désormais systématique au Congo, de nombreux chauffeurs manquent de réelle formation dans le métier, méconnaissant parfois les règles d'usage de l'entretien d'un véhicule.
Bertrand BOUKAKA