Baccalauréat, brevets ou certificat d'études primaires, ces différents examens d'état se tiendront aux dates fixées. Le niveau d'avancement des programmes l'édicte bien.
Le ministre de l'enseignement primaire et secondaire a effectué une descente dans différents lycées publics et privés de la capitale Brazzaville mercredi, afin de se rendre compte du niveau d'exécution des programmes scolaires, permissif à l'organisation des examens, mais aussi de discuter avec les élèves sur leur niveau de préparation.
En dépit des dates d'examens ramenées de quelques semaines en avance, dans tous les établissements visités, l'impression d'ensemble qui se dégage est celle des programmes en passe d'être bouclés dans toutes les matières, après un peu plus de 22 semaines de cours, sur les 27 semaines réglementaires.
Cela donne aux élèves de confortables semaines de révisions. Des élèves qui se disent prêts à affronter les examens et le ministre se veut confiant.
« Que l'on parle du calendrier scolaire ou de la date des examens, tout est fonction des objectifs généraux et des objectifs spécifiques auxquels correspond un volume horaire que nous planifions pour l'année scolaire. Même les élèves présentent les choses dans ce sens. À ce stade ci, tous les objectifs généraux sont presque atteints. Les élèves ont encore 4 à 5 semaines pour leur permettre de passer en revue tout ce qu'ils ont assimilé comme connaissances. Il n'y a aucune raison qu'au 31 mai par exemple, les élèves ne soient pas prêts à aller affronter le baccalauréat », a rassuré le ministre Makosso.
Élèves de terminale au lycée 5 février 79 de Kinkala
À propos de la situation des candidats aux examens d'état dans le département du Pool, Anatole Collinet Makosso a confié que les localités de Kinkala, Mindouli, Igné ou Ngabé ayant un lycée, n'étaient pas touchées par la situation sécuritaire qui prévaut dans le département. Les élèves y poursuivent leur scolarité comme partout ailleurs et ils seront bien à jour le moment venu.
Bertrand BOUKAKA
