Hommage : Édith-Lucie Bongo-Ondimba 8 ans déjà !

14 mars 2009-14 mars 2017, huit ans depuis sa disparition dans une clinique marocaine à l’âge de 45 ans, l’émotion est toute chaude, les traces des larmes sur les joues restent encore visibles autant que ses actes. Ces élans de générosité, tout le monde en parle encore au Gabon, au Congo et en Afrique.

Femme exemplaire à plus d’un titre, Édith-Lucie Bongo-Ondimba, dotée d’un charisme et d’une énergie hors du commun, a été l’une des figures emblématiques de l’engagement sans faille des premières dames du continent. Sa vie fut un dévouement au quotidien.

Elle n’était pas seulement une personnalité de premier plan, mais représentait pour les plus faibles et les plus démunis un recours contre les misères.

Femme de caractère, à la fois réservée et incisive, elle s’est toujours impliquée dans l’action politique de son défunt époux Omar Bongo Ondimba. Fermement engagée dans la lutte contre le sida, Édith-Lucie Bongo-Ondimba a été la première présidente de l’Organisation des premières dames d’Afrique contre le sida de 2002 à 2004.

Très rapidement, elle avait conquis le cœur des gabonais par son humanisme et son goût raffiné des choses bien faites. Elle avait contribué largement à l’émancipation de la femme gabonaise.

Parmi ses réalisations, on peut citer entre autres,  l'école Michel Dira, la Fondation Horizons Nouveaux et la clinique médicale El Rapha, la plus grande et la mieux équipée du pays et de la sous-région Afrique centrale.

Edith Lucie « Okito Joker », la fille aînée du président congolais, Denis Sassou Nguesso, était une femme de cœur qui durant les 19 ans de son mariage avec Omar Bongo Ondimba, a inlassablement œuvré pour venir en aide aux enfants en rupture avec la société, aux malades du sida, aux orphelins, aux handicapés, aux déshérités de toutes catégories.

Dire qu’Edith était trop jeune pour mourir est un non-sens quand on est conscient du taux de mortalité infantile au Gabon.

Le mieux c’est de dire, qu’elle n’aurait pas dû mourir si tôt.

Et quand on essaye, de dresser la liste des femmes au Gabon qui ont été à la fois influentes et inspirantes, c’est le nom d’Edith qui devrait figurer au sommet.

Cependant, si au Gabon le processus d’effacement des actes d’Edith des mémoires collectives est désormais lancé, au Congo par contre, un centre hospitalier spécialisé porte son nom. Il a été inauguré par le président Denis Sassou Nguesso, le 10 mars 2017 à Oyo dans le département de la Cuvette (nord).

Et l’hommage qui lui a été donc rendu par son père et la nation congolaise est donc amplement mérité.

Germaine Mapanga