Depuis le lancement de l'opération « Uppercut-plus » avec l'appel à collaborer lancé par les autorités policières aux populations, à Brazzaville et à Pointe-Noire, l'étau semble se resserrer sur les ''bébés noirs'' et autres bandits.
La traque des bébés noirs qui écument les quartiers populaires où ils avaient établi des zones de non-droit est passée dans une phase hautement répressive et commence à donner des fruit.
En collaboration avec les populations des zones ''infectées'', la police mène des descentes musclées, en vue de mettre hors d'état de nuire ces malfrats et permettre aux populations de passer les fêtes en toute quiétude.
Vendredi dernier au quartier Massengo à Brazzaville, la police a détruit dans la soirée un repaire des ''bébés noirs''.
Tentant de braver la force publique dans un sursaut de témérité, un '' bébé noir'' a été mortellement touché par balle.
Auparavant, sur dénonciation des populations, quatre vendeurs de brochettes qui constituaient en fait un réseau d'écoulement de viande de chien, ont été appréhendé par la police lors d'une descente de terrain.
À Pointe-Noire, deux bébés noirs ont été capturés par les habitants du quartier la Poudrière à 2 heures du matin Mardi.
Les deux bébés noirs faisaient partie d'un groupe de 12 Bébés noirs. Ils avaient cambriolé une buvette et ont emporté les casiers des bières et les appareils de sonorisation.
Les dix autres Bébés noirs ont réussi à s'échapper.
Avant l'arrivée de la police venue prendre livraison des malfrats, les deux infortunés ont été pris à parti par les habitants du quartier qui leur ont infligé une cinglante correction.
Bertrand BOUKAKA
