Prostitution, les congolaises dedans !

En matière de commerce au Congo, tout y passe. Vente d'arachide, d'eau, beignets, etc. Il y'a par ailleurs une autre forme de commerce qui a pignon sur rue dans les quartiers et au centre-ville de Brazzaville, Dolisie et Pointe-Noire,  c'est La prostitution. Elle est pratiquée généralement par toutes les tranches d'âge.

Les jeunes filles qui se livrent à ce commerce devant des hôtels et night-clubs les plus fréquentés, sont âgées entre 15 et 21 ans. Très naïves, leur seul plaisir est de se faire de l'argent sans vraiment souffrir. Elles déambulent dans les rues de la capitale, presque nues, dos et cuisses exposés, vêtements très «soft» et qui ne peuvent qu'être facteur d'excitation.

D'autres ont en outre des habits qui font ressortir les seins, éléments et «objets» par excellence de vive convoitise. Tout cet accoutrement léger et libéral, ne peut qu'attirer l'abeille qu'est la gent masculine.

Une fois excités, les hommes se jettent sur elles et bonjour les dégâts. Les assoiffés munis d'une puissance verbale remarquable, vont sans vergogne assouvir leurs désirs.

Le plus triste dans cette situation est le sort réservé aux jeunes filles mineures. Elles vont d'homme en homme en quête du pain quotidien.

L’avenir de nombreuses adolescentes au Congo est en danger

Beaucoup d’entre elles s’impliquent dans des activités sexuelles prématurées, qui éventuellement posent des menaces non seulement à leur bien-être, mais aussi au développement de leurs communautés par extension.

C’est un défi majeur car ce phénomène affaiblit les efforts des gouvernements et des organisations concernées dans leur combat d’assurer un service de santé publique de qualité aux populations.

La question au Congo est un véritable coup de poing pour la société. Elle passe par plusieurs formes : on observe la prostitution professionnelle pratiquée par des femmes qui y ont dédié leur vie entière et la prostitution occasionnelle souvent pratiquée par des jeunes âgées de 13 à 18 ans.

Un phénomène en prolifération au Congo, voit de plus en plus de jeunes filles pratiquer une quasi-prostitution pour arrondir les fins de mois ou accéder à un mode de vie supérieure.

À Brazzaville en particulier et dans l’ensemble du pays, une catégorie de jeunes filles échangent leurs charmes contre de petites sommes d’argent pour acheter des pacotilles, perruques et vêtements coûteux. Elles ont plusieurs partenaires réguliers qui offrent de l’argent et des cadeaux.

Enfin, les principaux acteurs doivent travailler de façon plus proche avec les écoles et les médias. Les parents doivent être sensibilisés à leur rôle parental. La pauvreté étant une des principales causes de ce phénomène, les acteurs doivent surtout chercher à éliminer la pauvreté populaire abjecte car elle fait le lit du sida et autres MST.

Jean-Jacques Jarele SIKA