Produits alimentaires : le Congo perd annuellement 170 millions de dollars

Le Congo importe chaque année 70% de ses besoins alimentaires en denrées alimentaires, ce qui correspond à environ de 170 millions de dollars.

Pour inverser cette tendance le gouvernement congolais veut intensifier le développement du secteur agricole pour accroitre la production locale et tendre vers l’autosuffisance alimentaire.

Le développement du secteur agricole au Congo est un facteur de développement social. En effet, l'augmentation de la production entraînera : un besoin accru en main-d'œuvre, ce qui aura pour effet de baisser le taux de chômage, une augmentation de revenus pour les petits agriculteurs, une amélioration de la qualité de vie des populations grâce à la baisse des prix des denrées alimentaires.

Selon le ministre congolais de l’Agriculture et de l’Elevage, Henri Djombo, le Congo dépense « d’énormes sommes d’argent pour importer ces denrées qui sont principalement le poisson, le poulet, la viande bovine, le riz et bien d’autres, qui sont, pourtant, des denrées produites chez nous, mais en quantité infime, ne satisfaisant pas les besoins nationaux ».

Augmenter la production locale permettra de baisser les coûts liés à l’importation des denrées alimentaires.

La République du Congo souhaitant aussi développer l’agro-industrie et l’agro-business pour la transformation locale des produits agricoles, cela entraînera l'émergence de nouvelles industries, de nouveaux métiers ainsi que la création de nouveaux emplois.

Pour atteindre ces objectifs de développement, le Congo veut créer, comme l’a indiqué le ministre Henri Djombo « un vaste mouvement de retour à la terre », en incitant les congolais à investir dans le domaine agricole.

Pour ce faire le gouvernement a initié un vaste programme : « le programme d’actions prioritaires 2016-2020 », qui a pour but, à travers différentes mesures, de développer le secteur agricole.

Germaine Mapanga