Bouenza : Les tracasseries dues au mauvais état de la route renvoyées aux calendes grecques

Il ne faut plus que 5 heures de route pour, par exemple, rallier Mouyondzi, dans la Bouenza, à Pointe-Noire. Avant, il fallait compter des jours, selon les usagers de la route.

Aujourd’hui, les villes de Nkayi et de Madingou ne sont plus rapprochées que d’un quart d’heure de route. Les deux villes sont devenues comme deux quartiers d’une grande agglomération.

Pour le préfet de la Bouenza, Célestin Tombet Kendet, les routes bitumées contribuent à améliorer des conditions de vie des populations de son département.

Madingou, la capitale préfectorale, bénéficie de 27 kilomètres des voiries urbaines et une centaine de luminaires pour embellir et éclairer la ville. Des infrastructures construites à l’occasion de la célébration tournante de la fête d’indépendance, et qui assurent aujourd’hui la fluidité des transports entre les différentes villes de la Bouenza et du reste du Congo.

Ces travaux ont coûté 90 milliards de francs CFA sur les 500 milliards prévus pour la municipalisation accélérée de la Bouenza.

Germaine Mapanga