Afrique : des prostituées ''de luxe '' livrées à la zoophilie

Ce phénomène est apparu en Côte d’Ivoire depuis quelques années. On se souvient de cette rumeur concernant l’histoire d’une jeune fille qui serait tombée enceinte d’un chien dans la ville de  Dimbokro.

De cette affaire de Dimbokro, les enquêtes de la police avaient permis de savoir que la fille se livrait à des animaux. Et cela lui rapportait beaucoup d’argent.

Ce phénomène semble avoir refait surface non pas seulement en Côte d’Ivoire, mais dans beaucoup d'autres villes africaines où des prostituées dites ''de luxe'', celles qui ''font la vie des blancs'' se livreraient volontairement ou forcées aux chiens de leurs clients.

Des réseaux d'entremetteurs se seraient créés dans les quartiers. Ceux-ci contacteraient des jeunes filles ou garçons pour soi-disant les mettre en contact avec des hommes ou des femmes riches pour des relations amoureuses. Une manière de les séduire. Et les premiers moments, les choses se passent bien et ils en sortent les poches pleines.

Ces relations sexuelles d'un autre genre ont longé la Côte Atlantique pour essaimer au Gabon, au Congo, en RDC ou en Angola, des pays où l'on note une résurgence du phénomène, surtout chez les expatriés qui appâtent leurs clientes moyennant de grosses sommes d'argent.

Certaines filles sont carrément droguées pour que le chien dispose de sa suffisance incognito. Ce n'est qu'au réveil qu'elles découvrent la supercherie. L'argent fini par faire le reste...

Entre une omerta née de la répression dont est capable le client fortuné qui bien souvent a des ''connaissances bien placées" dans le pays, voire de la honte que susciterait une telle dénonciation ou simplement de l'appât du gain après une première expérience apparemment sans problème sanitaire, de nombreuses jeunes filles ont malgré-elles fait le choix.

Pour tenir le coup, certaines ce sont mises à l'alcool ou à la drogue. D'autres, excédées par cette vie de chiennes ont été réduites au silence alors qu'elles allaient tout déballer, quand dans d'autres cas encore, elles ne se sont pas elles-même suicidées pour en finir avec la souillure et l'ignominie.

Dans de nombreux pays concernés par ces pratiques pourtant répréhensibles, les autorités sont dubitatives, prétextant ne pas disposer de preuves pour agir.

Aurélie Iss