Santé et population : Jacqueline Lydia Mikolo poursuivra les réformes amorcées par son prédécesseur

Veiller à l’aboutissement des projets de lois en cours d’élaboration parmi lesquels la mise en place des normes et standards de toutes les composantes des structures sanitaires dans le pays, ainsi que le respect des accords de coopération signés, dont celui avec la République de Cuba, tels sont entre autres, les dossiers auxquels la nouvelle ministre de la Santé et de la population entend s’atteler en priorité.

La cérémonie de passation de témoin au ministère de la Santé et de la population, entre le sortant, François Ibovi, et l’entrante, Jacqueline Lydia Mikolo, s’est déroulée le 6 mai, en présence de la conseillère du chef de l’État en charge des questions de santé, Marie Francke Purhuence.

Prenant les commandes du ministère, Jacqueline Lydia Mikolo s’est félicitée des résultats obtenus par son prédécesseur dans le domaine de la gouvernance ministérielle, notamment l’élaboration de la loi d’orientation de la santé, la première au Congo et l’élaboration des lois portant organisation et fonctionnement des hôpitaux.

« Nous nous inscrivons, Monsieur le ministre, dans l’expression objective de la continuité de cette action gouvernementale, à travers La marche vers le développement. Je tiens à titre personnelle, vous présenter mes très sincères salutations pour cet héritage et pour avoir tracé un canevas qui nous permettra d’assurer la bonne application de nombreux accords et textes juridiques et administratifs. Soyez-en rassuré, nous en ferons un bon usage pour l’optimisation de la gestion de notre système de santé », a promis Jacqueline Lydia Mikolo.

S’engageant à apporter sa modeste contribution pour le développement du ministère de la Santé et de la population, elle a encouragé toute l’équipe qui a accompagné François Ibovi à la tête de ce département ministériel dans l’aboutissement de ces grands chantiers.

Passant le témoin à son successeur après près de 4 ans de service, le ministre sortant a remercié le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, qui lui a permis de faire une autre expérience dans la gestion de la chose publique, après les ministères de la Communication et de la Décentralisation. 

« Mme la ministre, l’œuvre à accomplir est encore immense. Ne restez pas là où nous nous sommes arrêtés. Poursuivez le travail, allez plus loin pour le plus grand bien de tous. Je vous laisse un héritage. Ce que j’avais de mieux dans ce ministère, c’est ce tableau qui contient deux idées cardinales de José Marti : la meilleure médecine est celle qui prévient et non celle qui guérit. Nous sommes là dans le cadre de la promotion et de la prévention de la santé, qui ne bénéficie pas encore en ce moment d’un véritable financement ; la meilleure façon de dire, c’est de faire », a conseillé François Ibovi, souhaitant bon vent à la nouvelle venue.

François Ibovi a, par ailleurs, félicité tous les partenaires techniques et financiers qui ont soutenu les réformes du système sanitaire congolais pour le plus grand bien de la population.

Quant aux collaborateurs et professionnels de la santé, le désormais ancien ministre de la Santé et de la population leur a rendu hommage pour avoir mis au point les réformes et un système sanitaire performant et résiliant dans le pays.

Arrielle KAMBISSY