Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou a pris ses quartiers aux affaires foncières

Le ministre des affaires foncières et du domaine publique Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou qui a pris ses fonctions. Il a mis en garde les délinquants domaniaux sur la stricte application de la loi en la matière.

Le ministre des affaires foncières et du domaine publique Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou qui a pris ses fonctions. Il a mis en garde les délinquants domaniaux sur la stricte application de la loi en la matière.

Affaires foncières et domaine public, le ministre a précisé que «tous ceux qui tourneront autour des affaires foncières et du domaine public doivent respecter la loi. Parce que si la loi n’est pas respectée, on doit la subir dans toute sa rigueur». 

S’adressant aux collaborateurs, il a indiqué : «nous sommes tous au service de la nouvelle République où il y a la rupture. Les comportements des uns et des autres doivent effectivement changer. On parle des propriétaires fonciers, mais il y a aussi des agents de l’État qui participent à ce bradage de la signature de l’État». 

Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou a, par ailleurs, prévenu que les propriétaires fonciers qui vendraient un terrain en complicité avec des agents de l’État à plusieurs acquéreurs, seraient traduits en justice avec leurs complices.   

Il succède à Pierre Mabiala qui dirige désormais le ministère en charge de la justice au terme du remaniement gouvernemental survenu le 30 avril dernier. Les deux hommes appartenaient en 2004 à la commission affaires juridiques et administratives de l’assemblée nationale ayant élaboré les textes régissant le secteur des affaires foncières.      

Pour sa part, Pierre Mabiala a exhorté son successeur à la vigilance et sévérité envers les propriétaires terriens. Selon lui, le combat de la préservation des biens fonciers de l’État est permanent ; les terrains destinés à la vente devraient être connus d’avance et l’aménagement devrait précéder l’occupation.    

Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou a hérité de plusieurs dossiers parmi lesquels celui relatif aux expropriations d’une partie de la zone de Kintélé au nord de Brazzaville, de la zone d’extension du port autonome de Pointe-Noire et de la bande littorale à Matombi. 

Reste que de nombreux congolais disent avec humour que Pierre Mabiala aura omis de transmettre à son successeur un élément important de son action sur le terrain, la blouse de couleur orange   surnommée ''coupe-coupe''. Quand il l'enfilait, le ministre Mabiala ne reculait devant rien, notamment en matière de démolition des maisons érigées sur le domaine public.

Bertrand BOUKAKA