Ce qu'attendent les congolais de Sassou Nguesso

Au lendemain de l'investiture du président Denis Sassou Nguesso à la tête du Congo pour un mandat de cinq ans, le premier président de la Nouvelle République, endosse une responsabilité de taille. Il devra maintenant utiliser les compétences du peuple tout entier pour élever le pays au rang de ceux où il fait bon vivre.

Les nombreuses attentes du peuple congolais

Les attentes du peuple congolais sont nombreuses en matière d’emploi, de logement, d’infrastructure, d’éducation, de santé, d’industrialisation, de paix, de liberté d’expression et de valorisation de l’agriculture.

Le contexte certes n'est pas favorable : les cours du baril se sont effondrés, les agences de notation ont abaissé la note du pays, et la dette se creuse. Elle pourrait même atteindre 48 % du PIB en 2017, selon l'agence de notation américaine Moody's.

Denis Sassou-Nguesso l'a juré pendant sa campagne : l'économie et le social seront au cœur de son action. La lutte contre le chômage d'abord, qui atteint des niveaux endémiques et touche en particulier une jeunesse avide de changement. Autre nécessité : investir dans les infrastructures de base encore mal réparties sur le territoire et renforcer le système de protection sociale presque inexistant.

Pour relever ces défis, il y a des préalables : d'abord apaiser les tensions politiques, nées de ces élections, diversifier l'économie, très dépendante des hydrocarbures, et enfin renouveler la classe politique dirigeante.

Le président Sassou-Nguesso ouvrira-t-il le cercle du pouvoir pour faire place à une nouvelle génération ?

Beaucoup d'observateurs de la politique congolaise espèrent en effet un gouvernement plus jeune et plus technocratique. Sassou Nguesso doit s’appuyer sur les compétences réelles et professionnelles des congolais pour une bonne « marche vers le développement ».

Le Congo-Brazzaville est le quatrième producteur d'or noir de l'Afrique subsaharienne, où le PIB par habitant est l'un des plus élevé de la région mais où plus de 50 % de la population vit toujours en-dessous du seuil de pauvreté.

C’est donc au premier président de la Nouvelle République d’élever ce mur congolais vers des sommets heureux pour que la maison Congo soit effective et que les congolais tous ensemble puissent y vivre, nourris, soignés, éduqués, parler librement et heureux de vivre.

Germaine Mapanga