Marc Mapingou tire à boulets rouges sur Tsaty Mabiala

Marc Mapingou, cofondateur de l’union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) et ancien directeur de campagne du président Pascal Lissouba, a vertement critiqué, dans un communiqué, Pascal Tsaty Mabiala candidat malheureux à la présidentielle du 20 Mars dernier.

Il y avait déjà eu plusieurs « ras-le-bol ! ». Mais jamais la charge n'avait été aussi violente ni aussi globale. « L’héritage de Lissouba n’est pas à monnayer contre une position matérielle dans l’appareil d’Etat » écrit Marc Mapingou contre la politique menée par le secrétaire général de l’UPADS, Pascal Tsaty Mabiala.

Le réquisitoire, qui fait l'inventaire des « reculs » du candidat de l’UPADS à la présidentielle anticipée du 20 mars 2016, est très sévère. Il vient s'ajouter à la colère qui gronde chez certains «Lissoubistes ».

Le fait pour Tsaty Mabiala de prendre acte des résultats publiés par la Cour constitutionnelle qui donnent Denis Sassou Nguesso vainqueur dès le premier tour avec 60,19% des voix est la seule « goutte d'eau » qui a contribué à faire déborder le vase.

«J’en appelle à tous nos militants, désarçonnés depuis la chute du président Lissouba, de s’éloigner de la faction capitularde du parti », a souhaité le représentant personnel et porte-parole du général à la retraite Jean-Marie Michel Mokoko, candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars dernier.

On rappelle que L’UPADS a pris acte des résultats de la présidentielle du 20 mars 2016, publiés par la Cour constitutionnelle, cette haute institution du pays.

Tsaty Mabiala a appelé ses militants à «s’abstenir de tout acte attentatoire à la paix civile de quelque nature qu’elle soit ».

Le secrétaire général de l’UPADS a également invité ses militants à se remettre immédiatement au travail et se concentrer déjà à la préparation des élections législatives et sénatoriales, prévues en 2017 au Congo.

Aurélie ISSIMBA