Présidentielle 2016 : l’UE refuse d’envoyer ses observateurs au Congo

L'Union européenne (UE) a refusé catégoriquement d’envoyer ses observateurs à l'élection présidentielle du 20 mars au Congo. Pour l'UE, les conditions pour que le scrutin se déroule de manière démocratique ne sont pas réunies.

Le gouvernement congolais regrette la décision de l’Union européenne de ne pas envoyer d'observateurs pour le scrutin présidentiel du mois prochain, pour lequel le président sortant Denis Sassou-Nguesso est candidat à sa réélection.

La démarche de l'UE relève du procès d'intention, selon Thierry Moungalla, ministre de l'Information et porte-parole du gouvernement congolais.

«Cautionner ou refuser de cautionner à l’avance une élection qui n’a pas encore eu lieu, ça me paraît un concept assez curieux. L’Union européenne est tout à fait en droit de décider de ne pas envoyer d’observateurs. Cela étant, ça lui retire aussi au passage la possibilité demain de juger de la qualité du processus qui va aboutir à l’élection du président de la République», a déclaré sur RFI Thierry Moungalla, ministre de l'Information et porte-parole du gouvernement.

Edwige KISSINGER