France : Rodolphe Adada participe à l’Exposition sur la Première Guerre mondiale à Chartrettes

L’Ambassadeur du Congo en France, Rodolphe Adada a visité l’Exposition sur la Première Guerre mondiale à l’Espace Multicurel de la ville de Chartrettes, à 5 km de Melun, en Seine-et-Marne (France).

Il s’est félicité de cette initiative qui a mis en exergue, pendant six (6) jours, le combat des tirailleurs sénégalais en avril 1917 au Chemin des Dames.

Ces hommes ont été engagés au sein de la VIème Armée du Général Mangin qui en 1910, lorsqu'il était lieutenant-colonel avait écrit un livre préconisant l'utilisation rapide et massive des troupes coloniales issues de l'Afrique noire, dites « Force noire » (principalement les tirailleurs sénégalais), en cas de guerre en Europe.

L'année 1917 ainsi que le combat du Chemin des Dames ont été longtemps une page occultée de notre histoire, car elle fut une défaite militaire et le point de départ de mutinerie dans les armées françaises.

Dans cette exposition qui a rassemblé plusieurs ambassadeurs africains accrédités à Paris, l'histoire des tirailleurs sénégalais a été racontée, leur sacrifice et la souffrance qu'ils endurèrent au travers d'une trentaine de panneaux.

Un autre volet a été également abordé, peu connu du public, celui de la Grande Guerre sur le Continent africain dès août 1914. Le combat des alliés (Français, Anglais, Belges, Portugais), et des "indigènes" qui partiront à la conquête des riches colonies allemandes (Togo, Cameroun, Namibie, Grands Lacs etc.).

L’Exposition sur la Première Guerre mondiale a été organisée par Michel Bureau, le maire de Chartrettes, Christian Plonquet, un passionné d’histoire et grand amoureux de l’Afrique…

Au cours de ces six jours, près de 5.000 personnes ont visité l’exposition.

On rappelle que cette exposition sur la Première Guerre mondiale intervient après la cérémonie de réintégration dans la nationalité française de 28 anciens tirailleurs sénégalais dont 2 congolais de Brazzaville qui avaient combattu sous la bannière tricolore en Indochine ou en Algérie avant de perdre leur nationalité à l'indépendance des colonies africaines en 1960.

Germaine Mapanga / Les Echos du Congo Brazzaville