Le président de l’UDH-Yuki, Guy-Brice Parfait Kolélas a accepté la main tendue du premier secrétaire général de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), Pascal Tsaty Mabiala, pressenti comme chef de l’opposition congolaise, pour construire l’opposition dans le cadre institutionnel.
Pour l’opposant congolais Guy-Brice Parfait Kolélas, une alliance entre l’UDH-Yuki et l’UPADS est envisageable. «Un groupe parlementaire se forme par affinités politiques. Étant tous deux dans l’opposition, nous sommes appelés à nous souder pour que notre voix porte plus loin. Agir autrement serait suicidaire », a déclaré le candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars 2016.
«Je ne ferme pas la porte », a précisé Guy-Brice Parfait Kolélas dans une interview accordée à Jeune Afrique.
Récemment Pascal Tsaty Mabiala a qualifié la coalition entre le Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad) et l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC) de «plateforme hétéroclite, d’un attelage fait de bric et de broc ».
«Je ne voudrai pas qu’il soit créé artificiellement un conflit entre Parfait Kolélas et moi. Je sais qu’il y en a qui s’amuse bien à nous pousser dans ce conflit. Mais de moi, ils n’auront rien du tout », a déclaré Pascal Tsaty Mabiala de l’UDAPS qui a souhaité mener la lutte ensemble avec son homologue de l’UDH-Yuki.
Après le scrutin de 2016, Guy-Brice Parfait Kolélas et Pascal Tsaty Mabiala ont tourné le dos à la présidentielle et regarder devant eux. Mais pour les autres candidats, il fallait d’abord régler le contentieux électoral.
Pour Charles Zacharie Bowao, porte-parole de la Fédération de l’opposition Frocad-Idc-CJ3M, Guy-Brice Parfait Kolélas et Pascal Tsaty Mabiala forment ce qu’on appelle « l’opposition du pouvoir ».
Germaine Mapanga
