Noël-Mienanzambi Boyi, président d'une organisation de promotion de la paix, accusé de «porteur de valise » et d'avoir fait «passer des vivres et des messages au pasteur Ntumi » a été surpris « en flagrant délit de livraison de médicaments » au pasteur et à ses hommes qui se cachent toujours en forêt.
Selon les autorités congolaises, Noël-Mienanzambi Boyi n'aurait pas agi seul, mais avec un complice.
Les deux hommes sont par ailleurs entre les mains de la police judiciaire et non à la DGST, la direction de la surveillance du territoire.
Pour les organisations de défense des droits de l'homme, Noël-Mienanzambi Boyi est le dernier exemple sur une longue liste de ce qu'ils considèrent comme des « détentions arbitraires ».
Ces organisations s'insurgent contre ce qu'elles qualifient de politique du « tout sécuritaire » et réclament un dialogue dans le pays.
Germaine Mapanga
