Année de rigueur et de vérité, le premier ministre congolais, Clément Mouamba semble entrer dans l’action en 2017. Les membres de son gouvernement doivent suivre. Il vient de décider de réduire à un caractère « symbolique » les cérémonies de présentation de vœux de nouvel an dans les ministères. Contrairement à la pathétique habitude de cérémonies festives observées à cette occasion, il est autorisé aux ministres de n’organiser que des rencontres avec les membres de leur cabinet sans couverture médiatique.
Le caractère spectaculaire et festif de ces manifestations où champagne et bière coulent à flots est désormais interdit, selon la circulaire 137 du 31 décembre signée par Clément Mouamba. Excepté les cérémonies de vœux au président de la République, les autres présentations de vœux seront désormais sobres, obéissant ainsi à la rupture.
Jusqu’à l’année dernière, les membres du gouvernement faisaient venir tous les directeurs travaillant dans les douze départements du pays pour leur présenter les vœux. Les membres du cabinet ministériel ainsi que les directions devraient participer à ces cérémonies.
La danse, le repas et la boisson agrémentaient le mot d’orientation du ministre que les collaborateurs oubliaient presque aussitôt.
Dans les éditions d’informations des télévisions nationale et privées, la diffusion de ces cérémonies passent en bouclent.
Aujourd’hui Clément Mouamba a décidé de mettre un terme à cette pratique qui paralyse le trésor public.
Des économies en plus en ce temps de crise dans un pays qui prône la rupture et la rigueur, et où les dirigeants doivent désormais dire la vérité et montrer l'exemple.
Germaine Mapanga