Sassou Nguesso : «Pour dialoguer, il faut être deux »

La question de la crédibilité du dialogue inclusif lancé par le pasteur Ntumi, désormais sous le coup d'un mandat d'arrêt, se pose au Congo. Si l’opposition juge important et nécessaire une telle décision pour ramener la paix dans le pays, le président congolais, Denis Sassou Nguesso a rappelé aux rois traditionnels, sages et notables de son pays que « pour dialoguer, il faut être deux ».

En effet, le dialogue devrait être une chose normale et constante dans toute bonne démocratie.

Après toute élection libre et transparente, les haches de guerres doivent être mises à terre et que toutes les parties se réunissent autour de l’essentiel pour le progrès du pays.

En tout état de cause, force est de rappeler que le président Denis Sassou Nguesso veut savoir avec qui, faut-il engager un dialogue.

«Pour dialoguer, il faut être deux. C’est quand, dans quelles conditions et avec qui », s’est interroger le numéro un congolais devant les rois traditionnels, sages et notables du Congo.

«Si c’est avec Ntumi, trouvez le moi et ramenez ce dernier ici pour le dialogue », a ajouté Sassou Nguesso avec un ton ferme.

Les rois traditionnels, sages et notables du Congo ont demandé, dans une déclaration officielle remise au président Denis Sassou Nguesso lors d’une audience au palais du peuple, aux miliciens ninjas, et à leur chef, Ntumi, d'arrêter les exactions contre les populations dans le département du Pool, de rendre les armes et se mettre à la disposition de la République.

Jusqu'à présent, les appels au dialogue adressés au président congolais sont restés sans effet. Pour le gouvernement, le pasteur Ntumi n'a qu'une alternative : être arrêté ou se rendre.

Germaine Mapanga