Congo-Brazzaville : La République a 58 ans !

Cérémonie solennelle de levée des couleurs et exécution de l'hymne national, la célébration de la journée de la proclamation de la République est désormais entrée dans les mœurs congolaises et s'inscrit en bonne place parmi les commémorations nationales placées sous la présidence du chef de l'État, Denis Sassou Nguesso.

Les commémorations de 2016 ne dérogent pas à la règles, même si elles se déroulent sur fond de la crise du Pool.

Une fois de plus, l'évocation des fondements de la république est à l'ordre du jour, une appropriation ou réappropriation de l'histoire commune, longtemps éludée ou travestie au long des ans.

En 1958, le référendum sur la Communauté française obtient 99 % de « oui » au Moyen-Congo. Le Congo devient une république autonome, avec Fulbert Youlou pour Premier ministre.

La République a vu le jour le 28 novembre 1958 à Pointe-Noire à travers la délibération n° 112/58 de l’Assemblée territoriale du Moyen-Congo qui stipulait en son article 2 : L’État autonome du Moyen Congo prend le nom de la République. »

Lors de son investiture en qualité de Premier Ministre, Chef du gouvernement provisoire de la République du Congo, à la tribune où il prend place, l’Abbé Fulbert Youlou est entouré du Ministre de l’Intérieur et des affaires étrangères Stéphane Tchitchelle et du Président de l’Assemblée législative Joseph Vial.

De son gouvernement provisoire, on peut citer des noms tels Emmanuel Dadet, Victor Sathoud, Valentin Thombet, Innocent Odicky, Germain Samba, Prosper Gandzion, Jean Biyoudi, Hilaire Mavioka, Zéphirin Moe-Poaty, Dominique Sombo-Dibele, Valentin Moubouh, Albert Fourvelle ou autre André Kerherve.

C'est si près et si loin à la fois, cette évocation qui désormais conforte les paroles du refrain de l'hymne national ''la Congolaise'' :

Congolais debout !

Fièrement partout

Proclamons l'union de notre Nation

Oublions ce qui nous divise

Soyons plus unis que jamais

Vivons pour notre devise Unité-Travail-Progrès

Vivons pour notre devise Unité-Travail-Progrès

Benoît BIKINDOU