La presse gabonaise s'en réfère à Michel Innocent Peya dans la recherche de la paix et la résolution des conflits en Afrique par le dialogue

Dans un article paru sur le média en ligne gabonais, Gabonactu.com, le travail titanesque de l’écrivain-chercheur congolais Michel Innocent PEYA, par ailleurs Docteur honoris causa, option paix et prévention des conflits a été salué et apprécié à juste titre, loin des frontières nationales. Nous vous proposons en intégralité, cet article qui vaut bien que l'on s'y penche.

L’Afrique brûle parce qu’elle n’écoute pas sa propre voix

De l’Organisation des nations unies (ONU), l’union européenne (UE), des Etats Unis d’Amériques (USA), de l’Union africaine (UA), l’Organisation internationale de la Francophonie en passant par la Chine et la Russie, le « Dialogue ou l’arbre à palabre » reste finalement le seul remède pour mettre un terme aux conflits politico- militaro-ethniques qui déchirent et paralysent le continent africain.

Est-ce une reconnaissance internationale des faiblesses de la démocratie dite universelle et sans partage et n’ayant pas prévu de mécanismes de dialogue ? Selon les conclusions de l’édition 2016 du Global Peace Index, les conflits politiques et ethniques en Afrique subsaharienne, comptent parmi les facteurs, qui font du globe un endroit peu sécurisé en 2016 qu’au cours de l’année précédente.

En nombre de conflits, l’Afrique se trouve véritablement à la croisée des chemins pour paraphraser l’écrivain Congolais Michel Peya qui estime que l’alternance politique absolue est la principale source de conflits politico-ethniques sur le continent.

Dans l’ouvrage « Entre le Bon Sens et l’Alternance Absolue, l’Afrique à la Croisée des Chemins », Mr Peya propose aussi aux politiques du continent de définir des mécanismes de règlements des conflits des Africains selon les réalités Africaines. 

Le dialogue, est donc un outil incontournable pouvant contribuer à prévenir et résoudre des conflits en Afrique, car débouchant inévitablement sur le consensus, le compromis et la concertation. La palabre, selon ce chercheur de renommée internationale est une institution de la démocratie à l’africaine qui peut se saisir de tout problème à caractère économique, social, ou politique, une assemblée consultative instituée par les peuples pour les peuples (page 123 – Démocratie a l’Africaine de Michel Innocent PEYA)

Au Congo Brazzaville, par exemple, le pouvoir de Denis SASSOU NGUESSO a toujours appelé au dialogue sans condition avec son opposition, et cette dernière demande la tenue d’un dialogue arbitré par la communauté internationale. Pendant ce temps, la région du Pool (centre) reste paralysée par des actes de bandits armés perpétrés par les miliciens ninjas de Fréderic Bintsamou, alias Pasteur Ntumi.  

L’Italie, par l’entremise de son ambassadeur Andréa Mazella, a averti les deux camps sur les risques de dégénération totale ; insistant que « ceux qui utilisent la guerre et la violence comme instrument de lutte politique, l’abandonnent, viennent discuter et acceptent de dialoguer, en tant qu’êtres humains qui respectent la population ».  

En Libye, le chef du gouvernement d'union libyen a appelé au dialogue pour éviter une aggravation du conflit après la prise des terminaux pétroliers par les autorités rivales.

Au Gabon, Démocratie nouvelle, le parti dirigé par René Ndemezo'oObiang, qui était le directeur de campagne de Jean Ping lors de la dernière élection présidentielle, a dit « oui » à l'appel d'Ali Bongo.

L’OIF (organisation internationale de la Francophonie) par la voix de son secrétaire générale, Michaelle Jean, secrétaire générale considère le dialogue inclusif en RD Congo comme un cadre de rassemblement de la classe politique congolaise.

Centrafrique : le pape demande que la violence cède le pas au dialogue, en RDC les USA encouragent les opposants à participer au dialogue, au Venezuela, il y a amorce de dialogue entre le gouvernement et l’opposition.  

L’écrivain-chercheur congolais Michel Innocent PEYA, par ailleurs Docteur honoris causa, option paix et prévention des conflits a, dans cet ouvrage rappelé aux Africains de se saisir des vertus comme le compromis, le consensus, la concertation et le dialogue comme armes ultimes de résolution des conflits africains, peu importe leurs natures, formes ou l’origine car cela reste la seule et unique voie de sortie de toutes crises.

Bertille LENGAGA