Arrestation de Mokoko, le procureur de la République répond à Clément Miérassa

Suite aux propos tenus par l’opposant congolais, Clément Miérassa dans un journal Talassa, fustigeant l’arrestation du général Jean-Marie Michel Mokoko et exigeant sa libération, le procureur de la République, André Gakala Oko a fait récemment une mise au point, en vue d’apporter sa version des faits.

A propos du général Jean-Marie Michel Mokoko, André Gakala Oko a certifié qu’il était accusé par le doyen du juge d’instructions, pour atteinte à la souveraineté intérieure de l’Etat et détention illégale d’armes et minutions de guerre.

Le procureur de la République a ajouté, en sus, que l’interrogatoire de mise en cause, qui a permis de placer cet officier supérieur sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt, obéit aux prescriptions de l’article 97 du code de procédure pénale.

Il a précisé, par ailleurs, que l’arrestation, les perquisitions de la maison, et le rejet de la demande de mise en liberté provisoire du général Mokoko, l'ont été conformément à la loi en vigueur.

Sur la détention de Jean Ngouabi, Anatole Limbongo-Ngoka, Marcel Mpika, Jacques Banangandzala et Sendé Moungondo, le procureur de la République précise que ces opposants ne sont pas victimes de l’intolérance politique comme soutient l’opposant Miérassa.

Ces derniers ont été arrêtés et sont détenus pour incitation au trouble à l’ordre public.

Dans le bihebdomadaire Talassa, édition du mardi 23 août 2016, en page 5, le président du Parti Social Démocrate congolais (PSDC), Clément Miérassa est revenu longuement sur l’affaire général Mokoko.

Dans un article intitulé « le point de vue du général Mokoko par le truchement de monsieur Mierassa », l’opposant Mierassa qualifie d’arbitraire et illégale, l’arrestation de cet officier supérieur écroué à la Maison d’arrêt depuis quelques mois.

Edwige KISSINGER