Le maire de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé, et le Premier ministre congolais, Clément Mouamba ont invité des représentants de la classe politique congolaise à « intérioriser la notion du vivre ensemble » à l'occasion d'un cocktail mercredi à Brazzaville.
Certains opposants (Paul-Marie Mpouélé, d’anciens membres de l’UPADS, Jean-Baptiste Bouboutou Bemba, l’un des porte-parole du candidat André Okombi Salissa, Christophe Moukouéké) ont répondu à l'invitation, mais ont déploré le fait que le dialogue qu'ils réclament n'a pas été évoqué, notamment à l'approche de la Fête de l'indépendance.
Pour les autorités le message était clair : cinq mois après la réélection de Denis Sassou Nguesso, l’heure est à la réconciliation.
«Un seul camp ne peut pas bâtir le Congo. Non, il faut que tous les fils de ce pays autour du président de la République travaillent main dans la main pour que demain on ait les résultats escomptés », a déclaré Hugues Ngouélondélé, député-maire de Brazzaville, l'un des initiateurs de la rencontre.
Pour le Premier ministre également initiateur de ce « cocktail du vivre ensemble », le moment est arrivé de tourner le dos aux préjugés.
«Nous avons beaucoup de préjugés, souvent réducteurs. Il faut les chasser d’où qu’ils viennent. Le vivre ensemble est possible dans nos quartiers, dans nos villages, dans nos villes, il est possible dans tout le pays », a souligné Clément Mouamba.
L’opposant Christophe Moukouéké, également présent a déploré le fait que le dialogue n’ait pas été évoqué au cours de cette rencontre.
Arielle KAMBISSI