Au cours de l’atelier régional de restitution et de validation de l’étude du Plan stratégique à moyen terme de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) tenu récemment à Yaoundé, au Cameroun, le secrétariat général de la Ceeac a révélé que « la situation organisationnelle n’est globalement pas optimale » et que, « certains éléments ont un impact sur le Plan stratégique dans la mesure où la productivité du personnel en pâtit ».
L’instance dirigeante de l’institution communautaire note que les bâtiments qui abritent son siège à Libreville sont peu fonctionnels avec, par exemple, un service de documentation situé dans la partie la moins accessible du bâtiment. De plus, l’état global des locaux laisse à désirer du fait d’un manque d’entretien et de problèmes d’humidité.
« Une rapide analyse montre qu’il faudrait un bâtiment d’environ 3000 m² de surface plancher même dans le cas d’un regroupement des services entre la Cemac et la Ceeac », propose le secrétariat général.
« En l’état actuel de l’organisation, une énergie importante du personnel est mise au service de la correction par des intervenants successifs de notes circulant dans les parapheurs, et la circulation des informations – notes de services, ordres de missions…, prend du temps », poursuit le responsable de la Ceeac.
Il souhaite à cet effet que le projet d’intranet en cours soit élevé au rang des priorités compte tenu de son impact sur la productivité du personnel.
L’un des derniers problèmes soulevés est relatif au système de gestion mal adapté des employés.
« Il faut que la DRH [direction des ressources humaines] sache en permanence quels sont les membres du personnel qui sont présents chaque jour, ceux qui sont en mission, ceux qui sont pris par des travaux extérieurs », recommande l’instance dirigée par Ahmad Allam-Mi.
Edwige KISSINGER
