La Cemac planche sur les réformes institutionnelles de l’Union économique des Etats de l’Afrique centrale

La session extraordinaire du conseil des ministres de l’Union économique des Etats de l’Afrique Centrale (Ueac) a démarré lundi dans la grande salle de conférence de Sipoppo à Malabo, en Guinée équatoriale.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par le discours de Rosario Mbasogo Kung Nguidang Vice-présidente de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Elle a mis en exergue l’important point à l’ordre du jour qu’est la finalisation des actions restantes du programme des réformes institutionnelles.

En effet, aux termes des articles 3 et suivants de la Convention régissant l'Ueac, la construction de celle-ci doit se faire dans processus en trois étapes de cinq années chacune. Soit un délai de quinze années à compter de l'entrée en vigueur du traité instituant la Cemac et des conventions subséquentes.

La première étape (25 juin 1999 au 24 juin 2004), devait être consacrée, entre autres, à la création de toutes les conditions nécessaires au fonctionnement du marché commun.

Au cours de la seconde étape (25 juin 2004-24 juin 2009), l'Ueac devait au moins établir la libre circulation des biens, des services des capitaux et des personnes.

Les actions à entreprendre au cours de la troisième étape, dépendent de l'état d'avancement de celles initiées au cours des deux premières étapes. Mais jusqu’ici l’Ueac achoppe sur la libre circulation totale des personnes des personnes dans la zone Cemac. Du fait des réticences des pays comme la Guinée équatoriale ou le Gabon.

Arielle KAMBISSI