Congo : les opposants vivent-ils dans la psychose ?

Après l'inculpation du général Jean-Marie Michel Mokoko, pour atteinte à la sûreté de l'Etat, d'autres opposants congolais disent être victime d'intimidation et affirment être empêchés de mener leurs activités politiques à l'image d’André Okombi Salissa, candidat malheureux à l'élection, qui affirme être « embastillé » à son domicile.

Les autorités déterminées à maintenir le climat de paix sur le territoire national nient de leur côté, toute idée de harcèlement.

Cette fouille-intervention relève d'un « acte normal de procédure », assure le colonel Jules Monkala Tchoumou, le porte-parole de la police.

«Le procureur de la République a donné un mandat aux officiers de police judiciaire. Ils avaient des vérifications à faire, notamment des perquisitions pour regarder les caches d’armes qui ont été révélées par ceux qui sont entendus au parquet. Ils sont arrivés, ils ont vérifié. Et ils ont dû rendre compte à monsieur le procureur de la République, parce que c’est lui qui les avait mis en mission », a expliqué le colonel Jules Monkala Tchoumou, le porte-parole de la police.

Germaine Mapanga