Brazzaville : Interdiction de création des marchés parallèles dans les parcelles et sur le domaine public

Les conseillers départementaux et municipaux de la ville de Brazzaville dont la session s'est ouverte le 9 mai, se plancheront entre autres sur le projet de délibération portant l’interdiction de création dans le périmètre urbain de Brazzaville, des marchés parallèles dans des parcelles et sur le domaine public notamment les rues et avenues.

Des marchés informels s'organisent à travers la ville capitale. Du jour au lendemain, de grandes artères sont occupées anarchiquement par des commerçants congolais et étrangers. Ce phénomène s’intensifie, au grand dam des pouvoirs publics.

Une pression ponctuelle de déguerpissement avait semblé produire de bons résultats au lendemain de la mise en exécution du processus par la mairie. Mais à présent et depuis environ six mois, le phénomène tant décrié a considérablement augmenté à Mikalou et Texaco la Tsiémé dans le sixième arrondissement, au marché Total dans le deuxième arrondissement Bacongo, au marché Poto-Poto dans le troisième arrondissement et à Moukondo dans l’arrondissement 4 Moungali.

L’occupation de ces espaces débute à 7 heures du matin. Dès ce moment, les alentours des marchés, notamment les trottoirs, sont saturés de personnes et de biens. L’on y trouve des marchandises étalées à même le sol et sur des étalages artisanaux mobiles.

Par ailleurs, en soirée, en sus de ce qu’on trouve depuis le matin, s’ajoutent les vivres frais, notamment les poissons de mer, d’eau douce et salés ainsi que les légumes.

Les vivres sont installés le long de la chaussée, en concurrence avec le passage des voitures et sans un quelconque regard des services d’hygiène, d’assainissement et de sécurité alimentaire.

Les vendeurs évoquent la lenteur dans la construction de certains marchés, la concurrence ou bien la mévente de leurs produits due au manque de voies d’accès.

Aurélie ISSIMBA