Plus d’une dizaine de soudanais se sont retrouvés à la Place du Trocadéro à Paris samedi dernier à 11 heures, pour dénoncer la situation politico-sociale dans leur pays.
Avec des banderoles écrites à la main et des slogans scandés par certains d’entre eux, ils ont voulu, selon eux, rappeler la communauté internationale à son devoir.
Les soudanais de France ont dénoncé entre autres, le « silence médiatique est les murmures diplomatiques » face aux nombreux morts que la CPI ne compte plus.
Ils accusent aussi certains Chefs d’Etats africains sans les citer d’être complices de la dictature et de nombreux crimes commis au Soudan, notamment au Darfour par le Président Omar El-Bechir et ses hommes.
Ils appellent donc la communauté internationale et particulièrement les Chefs d’Etas africains à exécuter le mandat d’arrêt lancer contre Omar El-Bechir par le Procureur de la CPI.
Selon la fiche d’information publiée sur le site de la CPI, Omar el-Béchir est visé dix chefs d’accusation – cinq chef de crimes contre l’humanité (meurtre, extermination, transfert forcé, torture, viol), deux de crimes de guerre et trois de génocide.
Deux mandats d’arrêt ont été émis contre le président soudanais. Le premier le 4 mars 2009 et le second le 12 juillet 2010.
Jean-Jacques Jarele SIKA
