Congo – Mission Minusma : Une compagnie de soldats congolais déployée à Bambari

Dans le cadres de la mission de paix et de sécurité en RCA sous mandat des Nations Unies, plus de 100 nouveaux soldats congolais seront déployés sous huitaine à Bambari. Le ministre de la Défense nationale, le général Charles Richard Mondjo, a présidé le 13 septembre la cérémonie de projection de cette Unité de police constituée (UPC).

Destinés à servir au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca), ils sont au total 140 personnels de la force publique, dont 70 gendarmes et 70 policiers qui vont intégrer, la semaine prochaine, la mission onusienne en République centrafricaine.

La compagnie se décline en onze officiers, vingt-sept sous-officiers supérieurs et 102 sous-officiers subalternes pour 17 personnels féminins.

Avant d’être déployée dans la ville de Bambari où elle passera une année, la 4e UPC qui prendra la relève celle s'y trouvant actuellement, a bénéficié de quatre mois et demi de formation avec l’appui des experts des Nations unies.

Les soldats congolais ont suivi cinq modules axés sur la sensibilisation aux opérations de maintien de la paix, la planification, le commandement et la gestion de missions, le maintien et le rétablissement de l’ordre public, la sécurité en mission et les instructions tactiques, la formation technique et logistique.

S'adressant à la troupe, le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo a rappelé que le principe de tolérance zéro reste en vigueur dans le cadre du respect des droits de l’Homme et du Droit international humanitaire (DIH), ainsi que dans le respect des règlements et des lois. 

« Vous devez rester attachés au sens élevé de l’éthique, dont vous avez toujours fait montre à d’autres occasions. Soyez le meilleur exemple du soldat congolais tant du point de vue du professionnalisme que du comportement général, tout en faisant preuve de qualités supérieures qui ont toujours prévalu au sein de notre force publique », a-t-il exhorté.

Bertrand BOUKAKA