France – Terrorisme : Un Policier tué sur les Champs-Élysées, la piste terroriste confirmée

À trois jours de la présidentielle française, le pays à été touché sur la plus belle avenue du monde. Un terroriste a tué un policier de 30 ans et en a blessé grièvement deux autres, avant d'être abattu.

Selon plusieurs témoignages, confirmés par le porte-parole du ministère de l'Intérieur français, un homme est descendu de voiture vers 21 heures, à proximité d'un car de police et a ouvert le feu au PMAK sur les fonctionnaires, tuant un policier, avant de prendre la fuite à pied, blessant dans sa course deux autres policiers, un légèremement et l'autre plus gravement, ainsi qu'une passante avant d'être finalement neutralisé par des tirs de riposte des autres policiers.

L'auteur de l'attentat, un homme de 39 ans, était connu des services de police pour des faits de violences avec arme envers des agents.

"Le soutien de la nation est total", a réagi François Hollande jeudi soir, en confirmant la piste "terroriste", après les attaques des champs-Élysées.

Les policiers ont été "délibérément pris pour cible", selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet.

L'organisation État islamique (EI) a revendiqué l'attaque dans la soirée, via son organe de propagande, en présentant l'assaillant comme "Abu Youssef al belgiki" (le Belge).

"Nous sommes convaincus" que la piste est "d'ordre terroriste", a réagi François Hollande à l'issue d'une réunion d'urgence à l'Élysée jeudi soir.

"Le soutien de la nation est total", a affirmé le chef de l'État français, précisant qu"un hommage national sera rendu" au policier tué sur les Champs-Élysées. ''Nous serons d'une vigilance absolue" pour sécuriser l'élection présidentielle, a-t-il poursuivi.

L'agresseur une fois identifié, une perquisition a été menée vers 23h00 jeudi au domicile présumé de l'assaillant en Seine-et-Marne, en banlieue parisienne. 

Depuis quelques jours, la menace terroriste était pressante sur la France. Deux hommes soupçonnés de "vouloir commettre, de façon imminente, une action violente" à "la veille" du scrutin ont été interpellés mardi à Marseille. Tout portait à croire que d'autres actions étaient à redouter.

Benoît BIKINDOU