L’opposant gabonais, Jean Ping a déclaré que son QG a été pris d'assaut par les forces de sécurité vers minuit à Libreville, la capitale du Gabon.
«Ils ont bombardé par hélicoptères puis ils ont attaqué au sol. Il y a 19 blessés dont certains très graves », a déclaré le candidat malheureux à la présidentielle du 27 août dernier.
L’opposition qui, dès dimanche, avait auto-proclamé sa victoire à 60%, conteste les résultats officiels et revendique un recomptage des voix.
Les manifestants en colère ont incendié les bâtiments de l'Assemblée Nationale.
L’Union européenne et la France dénoncent un manque de transparence et demandent la publication des résultats détaillés par bureau de vote.
L’Ambassade des Etats-Unis, plus modérée, déplore des irrégularités et dysfonctionnements durant le scrutin mais se tient à la disposition du gouvernement pour l’aider à améliorer son système électoral.
GERFRED