Brazzaville : Les « bébés noirs » agressent trois journalistes

Trois journalistes du service des sports de Radio Liberté ont été agressés par des bandits communément appelés « bébés noirs » après le match du 9 octobre à Brazzaville ayant opposé les Diables rouges du Congo aux Pharaons d’Egypte.

La Force publique a interpellé quatre « bébés noirs », auteurs présumés de ces exactions.

On rappelle que depuis un certain temps la quiétude des citoyens de la capitale Brazzaville est troublée par des violences sur des individus pris au hasard ou ciblés, des vols à l’arraché avec violence, voire des viols en réunion souvent à la nuit tombée. Parfois, ceux qui résistent à leurs agresseurs sont profondément mutilés, certains y laissent leur vie.

Les « bébés noirs » sont imprévisibles et attaquent sans crier gare. Sous la menace, ils arrachent bijoux, téléphones portables, argent ou tout autre objet de valeur sensé les intéresser chez leur victime. De nombreuses personnes, surtout d’origine ouest-africaine se sont parfois faits arracher leur cyclomoteur.

En décembre dernier, la police nationale conduite par son directeur général Jean François Ndéngué, avait présenté à la Presse 103 malfrats qui composent ces bandes qui sèment la terreur, dits « les bébés noirs », en présence des populations, peut-être parmi elles, des victimes.

Germaine Mapanga