COP23 : Une vingtaine de chefs d'Etats, dont Denis Sassou Nguesso, en Allemagne pour la seconde phase de négociations

Dix jours après le début de la COP23 à Bonn en Allemagne, une vingtaine de chefs d'Etats, dont le président congolais, Denis Sassou Nguesso se retrouvent ce mercredi 15 novembre pour la seconde phase de négociations. Et le discours du «leader écolo-visionnaire » pour paraphraser l’écrivain chercheur congolais de renommée internationale, Michel Innocent PEYA, dans son ouvrage intitulé « Vision verte de Denis Sassou Nguesso » concentre toutes les attentions des congolais et africains.

Il faut dire que le président congolais, grand défenseur du climat, qui a fait du développement durable un axe majeur de la stratégie de croissance de son pays, a plusieurs fois marqué les esprits sur la question climatique depuis plus de trente (30) ans.

Avec l'arrivée des chefs d'Etats ce mercredi à Bonn en Allemagne, la COP23 entre enfin dans une phase très décisive.

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso doit s'exprimer comme ses pairs. Son discours est très attendu avec un constat, celui de l'urgence absolue, qu'il faut accélérer les actions de lutte contre le changement climatique parce que tous les signaux sont au rouge.

Si on ne rectifie pas le tir dans les deux prochaines années, on réduit à zéro les chances d'atteindre les objectifs de l'Accord de Paris. Donc, il faut agir maintenant et très vite avec des politiques beaucoup plus ambitieuses. Ce signal doit être envoyé par Denis Sassou Nguesso dans son discours.

Il est aussi attendu sur les notions de "solidarité climatique", c'est-à-dire l'aide (principalement financière) que les Etats pollueurs doivent apporter aux populations africaines et du Bassin du Congo qui subissent déjà les conséquences du réchauffement climatique.

En décembre 2015, la COP21 s'achevait dans l'euphorie. Après d'interminables discussions, 180 pays signaient l'Accord de Paris, perçu comme "un tournant historique" dans la lutte contre le réchauffement climatique.

La COP23 connaitra-t-elle le même succès?

Son enjeu est en tout cas aussi crucial que celui qui se jouait il y a deux ans: les Etats doivent mettre sur pied le "manuel d'application" de l'Accord de Paris, avec en ligne de mire l'objectif de 2°maximum du réchauffement.

Des financements promis par les Etats pour lutter contre le réchauffement climatique, ainsi que la transparence des actions mises en place et leur bilan doivent être également sur le tapis.

Mais au-delà des "beaux discours", ce sont des actions concrètes qu'attendent aujourd'hui les défenseurs de l'environnement et l'humanité toute entière.

Germaine Mapanga / Les Echos du Congo Brazzaville