Le baril de pétrole coûtera 56 dollars en 2018, contre 53 dollars en 2017, selon la Banque mondiale

À 53 dollars cette année, le baril de pétrole devrait atteindre 56 dollars en 2018, sous l’effet de l’augmentation constante de la demande, des accords entre exportateurs sur une diminution des volumes de production et de la stabilisation de l’extraction d’huile de schiste aux États-Unis, selon la Banque mondiale.

Les prix des produits énergétiques (pétrole, gaz naturel et charbon) progresseront de 4% en 2018, après une envolée de 28% cette année, selon les prévisions annoncées dans l’édition d’octobre du Commodity Markets Outlook de la Banque mondiale (BM).

Les prévisions des prix du pétrole sont légèrement revues à la baisse par rapport au mois d’avril et sont tributaires d’un certain nombre de risques, souligne la BM. “Des incertitudes entourent notamment la production de la Libye, du Nigéria et du Venezuela, tandis que les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d’autres producteurs pourraient s’entendre afin de continuer à limiter l’extraction, ce qui maintiendrait les pressions à la hausse sur les prix.

Les prix pourraient toutefois à nouveau reculer si cet accord n’est pas reconduit ou si les Etats-Unis produisent davantage d’huile de schiste, selon la BM.

Par ailleurs, les cours du gaz naturel devraient augmenter de 3% en 2018, tandis que le charbon coûtera probablement moins cher après s’être envolé de près de 30% sur 2017.

Germaine Mapanga/Les Echos du Congo Brazzaville