Le cabinet de conseil britannique Control Risks a publié, début avril, l'édition 2017 de sa carte annuelle des risques sécuritaires et politiques qui pèsent sur les entreprises et les personnes à travers le monde.
La mesure des risques sécuritaires se base sur 8 indicateurs: le vol, l’enlèvement, la destruction des biens, l’extorsion, la fraude, la perte de contrôle de la gestion, le vol d’information et l’expropriation.
La mesure des risques politiques se base, quant à elle, sur sept critères: l’insécurité juridique, l’exposition à la corruption, la nationalisation, l’expropriation, les réglementations défavorables, les atteintes à la réputation et les sanctions internationales.
Aucun pays africain ne figure dans la catégorie des pays présentant un risque sécuritaire insignifiant.
15 pays africains seulement se trouvent dans la catégorie des pays «à faible risque» sécuritaire : Botswana, Namibie, Congo-Brazzaville, Gabon, Bénin, Ghana, Guinée, Sénégal, Malawi, Cap-Vert, Seychelles, Sao Tomé & Principe, Maurice, Guinée Équatoriale, et Maroc.
Selon ce rapport, les investisseurs internationaux peuvent, en toute sécurité, s’installer dans ces six pays pour faire des affaires, y créer des filiales ou envoyer leurs représentants pour obtenir de nouveaux marchés sans que la sécurité de leurs employés ou leurs intérêts ne soient menacés.
Aucun pays africain ne figure dans la catégorie des pays présentant un risque politique insignifiant.
7 pays africains présentent un risque politique faible : Maroc, Sénégal, Cap-Vert, Seychelles, Maurice, Botswana, Namibie
Trois pays seulement présentent un risque politique extrême : la Somalie, la Centrafrique et le Burundi.
Bertrand BOUKAKA/Source Ecofin