Congo-Guinée-Bissau : Le président José Mario Vaz s'enrichit de l'expérience du projet des zones économiques de Maloukou

En visite de travail au Congo, le président bissau-guinéen, José Mario Vaz a visité lundi en fin d’après-midi, les usines de Maloukou à 50 kilomètres de Brazzaville, accompagné du premier ministre congolais, Clément Mouamba. Le président Vaz s’est dit émerveillé par ce qu’il a vu et qui selon lui constitue le futur non pas que du Congo mais de l’Afrique.

C'est par hélicoptère que le président de Guinée-Bissau et premier ministre congolais sont arrivés dans l’enceinte du complexe industriel de Maloukou où ils ont été accueillis par les ministres Jean-Jacques Bouya de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux et Alain Akouala Atipault des Zones économiques spéciales.

Un technicien de la Société Asperbras a sommairement présenté le complexe industriel qui compte 15 usines fonctionnelles indépendantes les unes des autres. 

Il s’agit entre autres de l’usine de fabrication des câbles électriques moyenne tension, celle de tuiles métalliques, et l’usine de fabrication de tuiles galvanisées. Le complexe produit aussi des tubes et tuyaux en PVC, des dalles en béton préfabriqué et des briques céramiques. À cette liste non exhaustive s’ajoute un atelier métallique et des chambres frigorifiques, ainsi que quatre magasins de stockage.  

La visite de terrain du Président José Mario Vaz a concerné trois usines. L’industrie de rotomoulage qui emploie 75 personnes et produit 18 360 pièces par mois puis l’industrie de tubes et tuyaux en PVC. Le président bissau-guinéen a été informé de la production de cette usine qui emploie 99 personnes et produit mensuellement un peu plus d’un million de kilogrammes. Enfin, l’usine de tuiles galvanisées produit 510 tonnes par mois et emploie 94 personnes. 

Appréciant l’effort de développement accompli par le Congo à travers ce projet, le président de Guinée-Bissau s’est dit satisfait de sa visite. Pour lui, ce projet ne constitue pas seulement l’avenir du Congo, mais aussi ceux de la sous région et de tout le continent, parce qu’il tend à résoudre deux des difficultés majeures que rencontre l’Afrique dans sa marche vers le développement, notamment la croissance économique et l’emploi des jeunes. Il croit pouvoir expérimenter ce genre de projet dans son pays.

Bertrand BOUKAKA