CEEAC : Vers l’électrification de Mbinda et Mayoko (Congo) à partir de Lekoko (Gabon)

La Table ronde des bailleurs de fonds du secteur de l’énergie de l’Afrique centrale tenue le week-end dernier au siège du Groupe des ACP à Bruxelles, sous la présidence du ministre gabonais de l’Energie et des ressources hydrauliques, Guy Bertrand Mapangou, a vu la présentation de seize projets prioritaires par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) et de son organisme spécialisé le Peac (Pool énergétique de l’Afrique centrale).

Parmi ces projets prioritaires, il y a le projet d’interconnexion Inga-Cabinda-Pointe Noire, celui d’interconnexion des réseaux électrique du Cameroun et du Tchad, l’aménagement de la centrale hydroélectrique de Dimoli et les lignes associées (200 MW), le projet d’interconnexion des réseaux électriques du Cameroun, du Gabon et de la Guinée Equatoriale, l’électrification de Mbinda et Mayoko (Congo) à partir de Lekoko (Gabon), l’électrification de Divenié (Congo) à partir de Malinga (Gabon), l’électrification de Bambama (Congo) à partir de Boumango (Gabon) ou encore l’électrification de Bongor (Tchad) à partir de Yagoua (Cameroun).

Le coût de réalisation des ouvrages de Lekoko à Mayoko en passant par Mbinda, 4,685 millions d’euros. Les études ont pris fin en 2011 et la CEEAC attend des bailleurs de fonds le financement pour a réalisation physique du projet. La BDEAC a pris l’engagement de financer entre autres ce projet transfrontalier.

La Ceeac et le Peac sont actuellement en attente des intentions et engagements de leurs partenaires techniques et financiers (Banque africaine de développement, Organisation international de la Francophonie, Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale, la direction générale de développement et coopération/EuropeAid de la Commission européenne, l'Agence française de développement, etc.).

L’objectif de la Table ronde, faire un plaidoyer auprès des partenaires techniques et financiers internationaux pour la mobilisation des financements nécessaires à la construction des infrastructures électriques communautaires de l’espace de la CEEAC, notamment ceux inhérents aux énergies renouvelables, en vue d’obtenir leur engagement.

La CEEAC a besoin de plus de 2 millions d’euros pour atteindre ses objectifs d’ici 2030.

Germaine Mapanga