Une rencontre monstre, la plus grande de la société des ambianceurs et des personnes élégantes (Sape) jamais organisée au Congo. Elle s’est déroulée à l’hôtel de la préfecture de Brazzaville, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme, le 8 mars 2016, à l’initiative d’Ahmed Yala.
Pour cette année, Ahmed Yala, qui a eu l'honneur de raviver ce phénomène de la mode vestimentaire, a réuni une pluralité de sapeurs venus des différentes capitales du monde : Paris, Londres, Abidjan, Kinshasa, Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie.
Parmi les invités de marque de l’Imam du python et croco, Ahmed Yala, figuraient entre autres: l’ambassadeur de la République démocratique du Congo auprès de la République du Congo, Christophe Muzungu ; l’artiste musicien Jules Shungu Wembadio dit "Papa Wemba" ; Souris Cacharel ; Francos Ouomo ; le passager Diani Umberto...
Peu avant l’arrivée, sous applaudissements nourris, de l’organisateur de l’événement, ce sont les « Léopards de la RDC »; les sapeurs ivoiriens avec en ligne de mire: Ekumani et Giorgio Armani ; les sapeurs en provenance de Paris, à savoir: Mbila mikilis; Fuluzioni de Paris ; Ben Moukacha ; Kas-Kapangala (le plus grand sapeur de la RDC de Paris), qui ont déambulé sur le tapis rouge étalé pour la circonstance.
Devenue l’étendard de la République du Congo, la Sape ne cesse de réunir les Congolais de tout âge et de tout horizon.
Après avoir reçu son diplôme d’excellence, Papa Wemba, artiste musicien et sapeur, a reconnu que la sape tire son origine à Brazzaville.
« J’ai une grande reconnaissance aux Brazzavilloises et Brazzavillois, parce que si la sape est reconnue partout, c’est grâce aux Congolais de Brazzaville, quand nous nous sommes rencontrés à Paris. L’histoire de la sape a commencé ici à Brazzaville. Ensuite, elle a été relayée à Paris grâce à Stervos Niarcos, Coco, Jacques Moulélé, Souris Cacharel, Ben Moukacha », a soutenu le chanteur de « Sapologie » et « Proclamation ».
Arielle KAMBISSY
