Congo – Culture : Kouka Célio ''repose de l'autre coté de la prairie''

Décédé le 20 août dernier, au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville, l’artiste-musicien Kouka Célestin Alias « Ya Célio » a été inhumé le samedi 3 septembre au cimetière « Ma Campagne » de Brazzaville.

Après la levée de corps à la morgue du CHU, la dépouille de l'artiste a été exposée au Palais des congrès où s’est déroulée la cérémonie funéraire.

Cette cérémonie d'hommage  a connu la participation du ministre d’État Henri Djombo représentant le Premier ministre, chef du gouvernement, des membres du gouvernement, de Simone Loubienga, administrateur-maire de Bacongo, arrondissement de résidence de Célio, de Cyrille Mbuwa Moungele, représentant du ministre de la Culture de la RD Congo et d’une délégation de musiciens kinois, conduite par Verkys Kiamuangana Mateta.

Prononçant l’oraison funèbre, le ministre de la Culture, Léonidas Motton Mamoni, a décrit combien le talent de l’illustre disparu a traversé une belle parenthèse de l’histoire musicale du Congo à travers les époques et sa musique, les générations.

« C’est sans doute au nom de cette traversée générationnelle, en naviguant sur les souvenirs, récits et témoignages que je parlerais de Célestin Kouka », a-t-il confié.

Pour Dieudonné Loussakou, au nom de l’orchestre Bantou, Célio aurait encore pu continuer parmi ses mélomanes, si et seulement les moyens avaient été mis pour se préoccuper de sa santé. De son vivant, Célio a toujours donné le meilleur de lui-même, a-t-il souligné.

C’est à juste titre que les honneurs de la République lui ont été rendus jusqu’à l’élever au rang de commandeur dans  l’ordre du mérite congolais, a conclu le représentant de l’orchestre Bantou de la Capitale.

Après les allocutions, Henri Djombo a décoré, à titre posthume, le compositeur des célèbres chansons « Rosalie Diop » et « Kouka ba dia Ntseke ».

« Adieu l’Artiste, bon repos de l’autre côté de la prairie », tels sont les derniers mots de Léonidas Motton Mamoni, avant d’aller à la cérémonie religieuse en la paroisse  Notre Dame de Rosaire à Bacongo et ensuite au cimetière Ma Campagne pour l'inhumation.

Arrielle KAMBISSY